Si l'on a su la garder ouverte
Comme on tend ses bras
La fissure de notre être
Importe peu
Et c'est d'aimer
Que l'on saigne
Alors coule le froid de l'angoisse du regard enivré
Par une liberté neuve
La grandeur
De la place
Tracée
Par leur regard
Sommes-nous assez rassemblé
Pour en occuper le centre
Quand
De la plaine du silence
A la pointe de l'orage
La gorge est tremblante
Et nos paumes percées
Ne retiennent aucun espace de vie rêvée
Autant feuilleter le désert
Les phalanges plongées dans les pierres
Pour remonter au grand jour
Un portrait de sable
Le lointain ne répond rien
Le ciel a perdu sa voix
Tout est pénétrable
Hormis nous-mêmes
Et la peau est étroite
Il est temps
D'assumer et de relever le sujet assoupi
Dans l'ombre derrière les guides
D'incliner le front
Pour se reconnaître comme
Fils de l'ICI BAS
Et les sillons de sang laissés
Par les clous et les épines tombés
Porteront alors nos désirs
Comme des fleuves suivant
Les flèches des yeux
Et les lignes des mains
L'écriture en avant
Notre chair pleine d'une Terre nue
Quand le poème
Est une direction choisie
Sur la carte inachevée
De l'infini du corps sacré.
vendredi 4 décembre 2009
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