mardi 8 juin 2010

2.

dénivelé
de l'esprit
au corps

ce qui dévale
se brise
et
ricoche depuis
l'air ambiant

pour se planter

dans le mou

on loge des échardes
et des empreintes de feu

on est
sourd au timbre
de la langue
sous chair

caisson de temps
ou le temps même
se nourrit
de silence

néon de l'os
coupé
de sa lumière

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